Les entraîneures révèlent les meilleures pratiques pour les sports électroniques au collège et au lycée

Rebecca Torchia est rédactrice Web pour EdTech: Focus on K–12. Auparavant, elle a produit des podcasts et écrit pour plusieurs publications dans le Maryland, Washington, DC et sa ville natale de Pittsburgh.

April Coats ne s'est jamais imaginée comme coach d'esports, mais lorsque ses élèves EAST ont utilisé leur affectation d'apprentissage basée sur des projets pour rechercher et défendre une équipe à Northside High School, elle savait qu'elle devait intervenir. parfaitement avec la signature d'un contrat par l'Arkansas Activities Association avec la plate-forme d'esports PlayVS, ce qui a conduit à une transition naturelle pour amener les esports dans les écoles publiques de Fort Smith.

"Je ne joue à aucun de ces jeux. Je ne suis pas un joueur", déclare Coats. "Nous avons commencé cette première saison avec une seule équipe de League of Legends, et nous avons lentement grandi depuis."

C'était en 2019. Maintenant, Coats entraîne plus de 40 étudiants dans des jeux tels que League of Legends, Rocket League, Mario Kart, Super Smash Bros. et plus encore. Ses équipes ont remporté les championnats Mario Kart et Splatoon l'année dernière.

Pour Coats, cependant, il ne s'agit pas seulement de gagner les jeux. Elle travaille avec les étudiants de son équipe pour intégrer des leçons de vie dans l'esport, et elle a fait pression pour étendre le programme dans son district.

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"April a appelé et a dit:" Vous devez démarrer l'esport au niveau du collège. Voici trois Xbox. En fait, elle a fait don des machines », explique Eden Buergler, spécialiste des médias et coach d'esports à la Darby Middle School des écoles publiques de Fort Smith. "C'est ma 24e année dans l'enseignement, et j'ai toujours été dans la gamification du contenu, du programme et des évaluations."

Bien que le programme des écoles publiques de Fort Smith soit encore relativement nouveau, Coats et Buergler s'efforcent de le développer dans un espace inclusif où les joueurs de tout sexe ou de toute origine peuvent se sentir les bienvenus et s'épanouir.

Alors que Coats poursuit sa quatrième année d'entraînement d'esports au lycée, Buergler est en deuxième année de son programme de collège.

"Nous avons encore joué à Rocket League cette année et un peu à Minecraft, mais nous étions la seule école de notre district avec une équipe d'esports au collège", a déclaré Buergler. Elle espère qu'à mesure que l'adoption de l'esport se développera dans les collèges locaux, ses élèves pourront concourir.

Elle a également de grands objectifs pour le programme de sa propre école.

"Je veux aussi un labo. J'aménagerais une zone avec des lumières et des chaises. Je vais chercher des maillots. Je veux vraiment avoir un endroit dédié à l'esport", dit-elle. "En ce moment, nos enfants doivent aller dans une arène pour concourir."

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Buergler voit déjà un afflux important d'élèves de sixième année intéressés par les sports électroniques, et l'intérêt au niveau du collège se traduit par davantage de joueurs du secondaire.

En plus de ses efforts pour aider à démarrer un programme au collège, Coats dit que le bouche à oreille est l'un des meilleurs moyens d'impliquer les nouveaux élèves.

"Chaque année, cela augmente un peu plus, surtout lorsque les filles essaient quelque chose de nouveau. Au fur et à mesure que leurs amis s'impliquent, cela augmentera davantage", dit-elle.

Bien que son programme privilégie fortement les participants masculins, elle compte six ou sept étudiantes dans son équipe cette année.

"Ce que j'ai appris des filles que nous avons impliquées, c'est qu'elles ont peur de se lancer dans l'esport à cause de la toxicité si répandue lorsqu'elles jouent en ligne", déclare Coats. "Si vous pouvez donner le ton à votre programme là où cela ne sera pas autorisé, cela les rendra plus à l'aise d'entrer dans cet environnement."

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Coats et Buergler mettent tous deux l'accent sur la répression des comportements de jeu toxiques dès le début de leurs programmes. Coats explique que lorsque les lycéens commencent, ils ne sont autorisés à envoyer que "GG" - qui signifie "bon jeu" - dans le chat. Au fur et à mesure qu'ils parcourent le programme et apprennent plus de responsabilités, ils ont plus de latitude pour parler avec d'autres équipes.

Buergler note que, bien qu'elle ait fait face à certains comportements médiocres des élèves dans le programme du collège cette année, la création d'un environnement inclusif a permis à des élèves autrement exclus de s'épanouir.

"Un enfant est venu nous voir cette année, et c'était un solitaire, et il nous a trouvés. Il a trouvé son peuple dans l'esport", dit-elle. "Il a tellement plus confiance en lui. Il s'exprime bien et il est capable d'avoir vraiment des amis."

Cette année, Coats a également une étudiante en charge de son équipe de streaming, qui diffuse en direct tous les matchs et édite toutes les vidéos. "Elle n'est qu'une étudiante en deuxième année, mais elle dirige cette équipe sans problème. Nous avons créé un environnement où le reste de l'équipe lui montre beaucoup de respect car ils savent qu'elle fait beaucoup de travail pour eux."

April Coats Entraîneur Esports, Écoles publiques de Fort Smith

Ce sont ces opportunités, en plus du jeu, que Coats et Buergler encouragent.

"Je suis diplômée en informatique, donc quand il s'agit d'amener les filles dans les STEM, le codage et l'esport, je regarde cela du côté de la carrière", déclare Buergler. Elle ajoute que les collèges recrutent activement des joueurs du programme du secondaire.

Les étudiants en esports des écoles publiques de Fort Smith ont de nombreuses opportunités de concourir pour leur pays d'origine. L'Université d'État de l'Arkansas propose un programme d'esports en croissance rapide sur son campus et propose un baccalauréat en technologie et conception numériques avec une spécialisation en conception de jeux et un baccalauréat en beaux-arts avec une spécialisation en conception de jeux.